Actualités préhisto

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• Découvertes, évènements, expositions...

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   • Émissions de télévision, Sorties de films en salle

 

               Repère éventuel  (F) ou (D) = voir plus de détails

            aux répertoires  "Fictions"  ou  "Documentaires"

 

Rappel : la Préhistoire concerne l'humanité depuis les préhominiens jusqu'à l'invention de l'écriture.

D'autres émissions sont indiquées sur des thèmes plus ou moins en rapport avec la Préhistoire : historique (dont Antiquité), biologie, géologie, écologie, nature...  Consulter les programmes télé (brochure ou sur le net) pour juger si elles vous intéressent.

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                              Programmes en replay

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                       Programmes  en  télévision  TNT 

                sous réserve de déprogrammations éventuelles.

 

Pour  éviter  les  coupures  en  fin  d'enregistrement  éventuel,

tenir compte que les programmes commencent -et se terminent- souvent avec des  retards  pouvant aller jusqu'à 15 minutes.

 

Lorsque deux, ou plusieurs, horaires d'émissions

se succèdent  SANS  INTERLIGNE,  ces émissions

se succèdent  SANS  TRANSITION...  sauf "pub" éventuelle !

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Pas de diffusion en rapport avec la Préhistoire jusqu'au 29juin

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Probabilités futures : 

 

France 5  rediffusera

un épisode du magazine  Sale temps pour la planète :

Périgord, patrimoine en péril   65min 

réalisé par  Morad Aït-Habbouche

Tout le monde connaît les magnifiques châteaux des bords de la Dordogne, les délices de la truffe et de la noix locale ou encore les grottes préhistoriques qui jalonnent la «Vallée de l'Homme». Peu de gens savent, par contre, que ces patrimoines du Périgord sont menacés par les caprices du climat. Les épisodes pluvieux devenus rares mais très brutaux érodent les roches qui soutiennent les forteresses du Moyen-Age. La truffe et la noix, elles, tendent à disparaître ou à s'altérer sous l'effet de la sécheresse. Quant à la grotte de Lascaux, chef d'oeuvre de la préhistoire, elle subit le risque combiné des incendies en surface et des variations de température en profondeur.

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Arte  rediffusera le documentaire en deux parties, 

réalisé par Charles-Antoine de Rouvre   

Dans les cuisines de la Préhistoire   2x 55min 

Pendant plus de trois millions d'années, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ont prélevé directement dans la nature ce qui était nécessaire à leur alimentation. Mais il y a 10 000 ans, l'apparition au Néolithique de l'agriculture et de l'élevage a totalement transformé notre mode de subsistance et ouvert une nouvelle ère de développement pour l'humanité. S'appuyant sur les avancées récentes en archéologie et les progrès des techniques de recherche et d'analyse des fossiles humains, ce documentaire, qui nous entraîne de l'Ardèche à la Turquie, montre comment la modification de notre régime alimentaire a contribué à l'évolution anatomique, cognitive et sociale de notre espèce.

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Arte  rediffusera 

Empreintes des White Sands, sur les traces des premiers Américains

documentaire réalisé par  David  Dugan  -2022-  70min

Des empreintes de mammouth de Colomb - de 60cms de large espacées d'un mètre cinquante-, celles de paresseux terrestres, des géants de deux fois la taille d'un grizzli, et à leurs côtés, préservée depuis plusieurs milliers d'années par le sable durci, la forme reconnaissable d'orteils humains... Ancienne région de lacs abritant autrefois une faune foisonnante de mastodontes, les White Sands, dans l'État du Nouveau-Mexique, renferment également dans leurs sédiments des milliers d'empreintes de pas d'Homo sapiens. Les premières datations au carbone jettent le doute sur notre compréhension actuelle du peuplement du continent.

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Arte  rediffusera  

Les secrets des fresques d'Amazonie

documentaire réalisé par Juan José Lozano -2025- 85min

Dans le sud-est de la Colombie, la forêt amazonienne, qui recouvre le parc national de Chiribiquete, recèle un trésor archéologique que les scientifiques commencent à peine à étudier : d'énigmatiques peintures ocre rupestres, réalisées sur les parois de plusieurs tepuys, des montagnes érodées qui se dressent au milieu de la jungle. Présentes sur des centaines de mètres carrés de roche et restées à l'abri des regards pendant des décennies, elles représentent des animaux - jaguars, tortues, singes ou poissons-chats, ainsi que des espèces aujourd'hui disparues de la forêt -, mais aussi des figures humaines, des scènes de chasse ou des symboles géométriques.

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Arte  rediffusera

Enquête sur la tombe du dernier prince celte 

documentaire réalisé par  Marion  Marot -2025-  55min

En 2014, au nord de Troyes (Aube), dans la plaine de Lavau, est mis au jour un vaste complexe funéraire celte enfoui sous trois tumulus. Il comprend notamment une chambre funéraire princière de 14 mètres carrés, dans un état de conservation exceptionnel, édifiée aux alentours de l'an 450 avant notre ère. Outre l'ampleur du site et de la tombe, les archéologues identifient à d'autres signes qu'un grand personnage y repose. Les parois ont été lambrissées de bois et le défunt, paré de somptueux bijoux, a été placé sur un char à deux roues, avec à ses côtés des pièces de vaisselle d'or et d'argent. Qui fut ce haut dignitaire ?

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Arte rediffusera

Les femmes celtes

documentaire réalisé par  Sabine  Bier  -2022-  54min

Les Celtes, un peuple arriéré et grossier, dominé par d'irréductibles guerriers chevelus ? Voilà un cliché à la peau tannée que de récentes fouilles archéologiques viennent de remettre en question. La société celte fut l'une des plus évoluées de son époque, très en avance même sur celles des Grecs et des Romains, notamment par la place que les femmes occupaient au sein de la communauté. C'est ce que révèlent les dernières recherches effectuées sur le site de la Heuneburg, dans le sud-ouest de l'Allemagne.

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Arte  rediffusera 

un documentaire de la série  Enquêtes archéologiques :

Amazonie, un peuple oublié   40min

Réputée hostile, l'Amazonie a longtemps été considérée comme un territoire vierge, quasi déserté par l'homme, des vues aériennes contredisent cette théorie...

 

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            • Découvertes, évènements, expositions

 

                      Classement rétrochronologique

 

> jusqu'au 31 août 2025,  à Cap Sciences,  à Bordeaux,

    on pourra revoir "Lascaux, l'exposition internationale"

La réplique itinérante  "Lascaux 3" revient dans une version nouvelle. Pendant une heure et demie, le visiteur découvrira différents modules interactifs ; des casques de réalité virtuelle permettront de vivre la visite en totale immersion, notamment dans la réplique de la Salle des Taureaux...

L'exposition prendra ensuite la route de Chicago aux Etats-Unis, début d'une nouvelle tournée mondiale.

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> jusqu'au 8 juin 2025, au Musée de l'Homme, place du Trocadéro,

à Paris 16ème, exposition  Migrations, une odyssée humaine.

 

8 milliards d'habitants, 325 millions de migrants internationaux soit 4 personnes sur 100.

 

Le premier espace de l'exposition est consacré aux perceptions, aux représentations et aux idées reçues qui entourent les mouvements migratoires. Alors que les profils des personnes en migration diffèrent considérablement en fonction des époques, les stéréotypes qui leur sont attachés se répètent invariablement : les migrations sont associées à l'idée de menace, d'invasion, de submersion. Elles sont perçues comme incontrôlables et imprévisibles alors même qu'elles sont une réalité durable et constante : au total 96% des humains vivent dans leur pays de naissance. Un chiffre stable depuis plusieurs décennies...

 

La deuxième partie de l'exposition ouvre une fenêtre sur notre passé lointain, pour rappeler que dès leur émergence, il y a 300 000 ans, les hommes n'ont cessé de se déplacer et de se disperser sur la Terre. Partis d'Afrique, les Homo sapiens, et les Homo erectus bien avant eux, se sont développés à travers les rencontres, les échanges, les mérissages, qu'ils ont provoqués au cours de leurs cheminements. Nous sommes tous les fruits de ces mouvements : nos sociétés, nos langues, nos gènes, nos traditions... en témoignent... Certains d'entre nous partagent même des gènes avec Néandertal.

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> à partir du 1er juillet 2025, jusqu'au ../12/2026 ou ../01/2027

    à l'espace  "grotte  Chauvet 2",  à Vallon-Pont-d'Arc, Ardèche 

      à l'occasion du 30ème anniversaire de sa découverte,

       l'exposition  "Grotte Chauvet, l'aventure scientifique"

explique comment travaillent douze scientifiques qui tentent de percer les secrets de la grotte ornée. La visite est conseillée pour les jeunes à partir de 9 ans ; des manipulations sont proposées comme, par exemple, de prendre une perche longue de 2 mètres pour prendre une photo d'un crâne d'ours posé sur un rocher ; cela illustre les difficultés, même pour les spécialistes, de se déplacer dans un environnement protégé, et où on ne peut se déplacer librement. Est illustrée également la recherche de datation au carbone 14... Quels animaux a-t-elle abrités ? Quels groupes humains l'ont fréquentée ?

 

> à partir du 15 octobre 2025 et jusqu'à fin mai 2026

   au Planétarium de la Cité des Sciences et de l'industrie, à Paris,

"La grotte Chauvet, hors du temps",  film de 30 minutes à 360° en très haute résolution. Le réalisateur Raphaël Dallaporta, déploie sous le dôme du Planétarium ses panoramas réalisés au sein de la grotte. "Il transmet des sentiments liés à l'obscurité et au silence. Une voix nous invite à suivre son récit... hésitant entre le rêve et l'oubli."

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> jusqu'au 12 octobre 2025,  à Aurignac,

    le Musée de l'Aurignacien  fêtera son 10ème anniversaire

    avec 2 expositions temporaires, dont :

Un temps de mammouth, portrait d'un géant disparu qui révèle les toutes dernières avancées des connaissances scientifiques sur le mammouth. Elle est organisée autour d'un impressionnant squelette de mammouth et d'une reconstitution d'un bébé mammouth ; elle invite la visiteur à se lancer, plus de 20 000 ans en arrière, à la pousuite de cet animal mythique.

Quelle idée les hommes se sont-ils fait des mammouths à travers l’histoire des découvertes ? Dans quel environnement cet animal évoluait-il ?  Que nous apprennent les restes retrouvés sur la biologie et le mode  de vie des mammouths ? Quelles ont été ses interactions avec l'homme ? Comment et pourquoi cet animal a-t-il disparu ? 

 

> 22 avril 2025 (Sciencepost/Simon Kabbaj). Près de Dijon en Bourgogne, des archéologues ont fait une découverte aussi rare qu'énigmatique : un monument "sans précédent" sur un site qui pourrait remonter au Néolithique. Son architecture singulière et l'absence de comparaisons connues laissent  les spécialistes perplexes. Entre structures mystérieuses et artéfacts exceptionnels, cette découverte fascine et soulève de nombreuses questions. Le monument a été mis au jour par l'INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives), lors de fouilles dans la commune de Marliens, près de Dijon en Bourgogne. Le site est exceptionnellement riche, abritant des objets allant du Néolithique à l'Âge du Fer : pointes de flèches en silex, bracelets d'archer, briquets en silex, et même une dague en alliage de cuivre. Ces objets laissent penser qu'ils composaient la panoplie typique d'un archer préhistorique. Le cœur du mystère réside dans une structure monumentale en forme de fer à cheval, mesurant 8 mètres de long, rattachée à une enceinte circulaire de 11 mètres de diamètre, elle-même prolongée par une autre enceinte ouverte. Selon les archéologues, les trois parties sont complémentaires et possédaient probablementdes structures internes en bois, suggérées par des couches de gravier. Malgré les premières hypothèses, la datation exacte du monument reste incertaine. Les seuls éléménts retrouvés dans les fossés sont des silex taillés, ce qui pousse les spécialistes à attribuer l'ensemble au Néolithique. Pour en savoir plus, l'équipe procède à des analyses au... carbone 14.

Outre le monument, les fouilles ont révélé plusieurs puits datant de l'Âge du bronze, ainsi qu'une nécropole entre -1500 et -1300 ans avant J.-C. Des fibules en cuivre et un collier d'ambre y ont été retrouvés. Malheureusement, l'acidité du sol a empêché la conservation des squelettes, mais les objets funéraires témoignent de la richesse de ce lieu de sépulture. Pour l'instant, aucun autre monument similaire n'a été identifié en Europe. Cette découverte suscite l'émerveillement autant que l'incompréhension, car aucune fonction claire (religieuse, funéraire ou autre) ne peut encore être confirmée... 

 

> novembre 2024, à Veynes, Hautes-Alpes, découverte de pierres dressées  il y a 6 000 ans au Néolithique.

Un chantier de construction a été retardé de fin juillet à fin novembre 2024 pour réaliser une fouille archéologique. 15 archéologues et anthropologues ont découvert sur une surface de 1 500 m², 25 stèles allant de 80 à 1,60 m de haut et pesant jusqu'à 500 kg. Certaines étaient gravées et parfois portaient des traces de couleur rouge. Les pierres forment 8 monuments différents : ici une fosse, un crâne de bovidé au fond et trois stèles autour ; là une stèle gravée de personnages avec des cornes, autour, 2 ou 3 stèles, des petits foyers, de l'os humain brûlé, probablement un bûcher funéraire... Après relevé de leurs positions sur le site, les éléments ont été récupérés pour des études plus poussées et seront ensuite confiés au musée départemental de Gap.

> d'après Cédric Lepère, directeur des fouilles

    et Nicolas Manificat, Dauphiné Libéré 

 

> 22 juin 2023,  à Langeais, en Touraine, dans la grotte de la 

    Roche-Cotard, découverte de gravures  vieilles d'au moins

    57 000 ans BP,  plus anciennes que celles de la grotte Chauvet, mais d'une autre facture (tracés digitaux). Les plus anciennes d'Europe, voire du monde, elles ont été tracées par les doigts d'hommes de Néandertal, alors qu'on pensait, jusqu'ici, qu'ils étaient incapables de s'exprimer artistiquement.   > Annabelle Wanecque / France Bleu < 

 

> 20 juin 2023 : Mise en vente de deux sites préhistoriques : l'abri de Cro-Magnon et la grotte du Sorcier, dans la vallée de la Vézère.

Jean-Marc Tournon, âgé de 82 ans, est propriétaire de 21 sites préhistoriques en Dordogne, dans le Lot et la Vienne ; 14 sont ouverts au public. Il veut "soulager sa succession" en mettant en vente progressivement certains sites, à commencer par l'abri de Cro-Magnon et la grotte du Sorcier, tous deux inscrits au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco. Il souhaite un acquéreur français "qui saura les protéger... et continuer à les ouvrir au public" ; l'État est intéressé dans le cadre du centenaire du Musée National de Préhistoire...

sans nouvelles fin juin 2025 !

 

> été 2022,  à La Rochefoucaud-en-Angoumois (Charente), découverte d'une grotte par des spéléologues : objets en métal, empreintes de pieds... datés de l'âge du bronze jusqu'à -900...

 

> décembre 2021 : Suite à la découverte, en 2017, d'outils néandertaliens et d'une dent de mammouth dans le  comté de Devon, sud de l'Angleterre, des fouilles plus approfondies, en 2021,  ont révélé la présence de fossiles de 5 mammouths et de rhinocéros laineux estimés, en attente de datation scientifique,  à environ 210 000 BP.

 

> août 2021, DL:   Un groupe humain de chasseurs-cueilleurs encore jamais identifié. Première découverte en Indonésie, au sud des Célèbes, d'un squelette, vieux de 7 200 ans,  d'une jeune femme de 17 à 18 ans enterrée en position fœtale.  Ce groupe serait relié aux Papous et aux aborigènes d'Australie.

 

> juin 2021, AFP :  Une nouvelle espèce d'homme préhistorique récemment découverte dans le centre d'Israël,  lors de fouilles près de Ramla, pourrait remettre en question la thèse de l'émergence de l'homme de Néandertal en Europe... Les restes humains n'ont pu être attribués à aucune espèce Homo connue ; ils dateraient de 140 à 120 000 ans. Ils partagent des caractèristiques communes avec l'homme de Néandertal au niveau des dents et de la machoire, bien que plus grandes.

 

> janvier 2021, La plus ancienne peinture rupestre a été réalisée il y a  45 500 ans en Indonésie, sur l'île de Sulawesi ; elle mesure 54cm de haut sur 1m36 de large et représente un sanglier peint avec un pigment à l'ocre rouge foncé ; il est représenté avec une courte crinière de poils dressés, ainsi qu'un paire de défenses, typiques des adultes mâles.

 

> mai 2020, V. Bordenave (La Recherche)  Des analyses de restes exhumés dans la grotte de Bacho Kiro en Bulgarie, montrent qu' Homo sapiens  serait arrivé  en Europe  il y a  45 000 ans,  soit

5 000 ans plus tôt que ce que l'on pensait. Alors que l'Europe vivait une période charnière : la transition entre deux groupes d'Homininés. Depuis plusieurs centaines de milliers d'années, elle était le territoire des Néandertaliens qui seront remplacés par les Homo sapiens. L'apparition des innovations culturelles de cette époque, telles qu'on les retrouve dans des sites néandertaliens, pourrait ainsi résulter d'une acculturation avec Homo sapiens.

 

> 7 novembre 2019, AFP : Des ossements de mammouths découverts au Mexique. Quelques 800 os, provenant d'au moins 14 mammouths qui auraient vécu il y a plus de 14 000 ans, ont été découverts à Tultepec, dans le centre du Mexique... Au moins cinq troupeaux vivaient dans cette zone où habitaient aussi des hommes, des bisons et d'autres animaux. Déjà, dans les années 1970, au cours des excavations pour la construction du métro de Mexico, les restes d'un mammouth avaient été exhumés dans le nord de la capitale.

 

> août 2019, Un crâne d'Australopithèque vieux de 3,8 millions d'années a été mis au jour en Éthiopie. «Ce crâne est l'un des plus complets des fossiles d'hominidés de plus de 3 millions d'années». Il pourrait lui valoir de «devenir une nouvelle icône de l'évolution humaine» comme les célèbres Toumaï, Ardi et Lucy

 

> avril 2019, X (Revue Nature). Une nouvelle espèce humaine, aux caractères morphologiques singuliers, vivait sur l'île de Luçon, aux Philippines, il y a plus de 50 000 ans. Lors de trois fouilles réalisées en 2007, 2011 et 2015, une équipe internationale de chercheurs, dont des Français, a découvert 13 restes fossiles, datés 67 000 et 50 000 BP : dents, phalanges de pieds et de mains, fragments de fémurs... appartenant à au moins trois individus dont un enfant. Les analyses ont conduit à considérer qu'il s'agissait d'une nouvelle espèce, nommée Homo luzonnensis, contemporaine d'Homo sapiens, qui serait cousine avec ce dernier. Elle présente des caractères à la fois modernes proches d'Homo sapiens et d'autres très primitifs : des os de pied d'Australopithèque et des dents à trois racines d'Homo erectus L'évolution de l'espèce humaine n'est pas linéaire mais bien plus complexe qu'on ne le pensait.

 

> 15 novembre 2018, Antoine Chandellier (Le Dauphiné Libéré).

La peinture figurative la plus ancienne du monde a été trouvée à Bornéo (Indonésie).

En 1987, Luc-Henri Fage avec des spéléologues français découvrent à Bornéo dans une grotte des dessins au charbon de bois. En 1992, Luc-Henri Fage avec un ethnologue français, Jean-Michel Chazine, trouvent des tessons de poteries et un foyer remontant à 3 500 ans. En 1994, ils découvrent des empreintes de mains négatives. Jusqu'en 2006, Fage et Chazine se rendront une à deux fois par an à Bornéo avec un archéologue indonésien, Pindi Setiawan ; ils découvriront 36 grottes en allant de surprises en surprises, devenant des experts des lieux. Parmi les milliers de peintures, iles retiennent ces mains négatives, "reliées entre elles comme un arbre de vie". Les fresques de Bornéo semblent attester plusieurs périodes d'occupations de 5 000 ans, les plus anciennes mettant en scène des animaux, les plus récentes des figures humaines.

Faute de moyens, les trois explorateurs cesseront les recherches sans avoir pu dater ces trésors. Jusqu'à ce qu'une équipe australo-indonésienne, en ????, étende la recherche à une cinquantaine de grottes et applique les nouvelles méthodes de datation (uranium/thorium) dans six grottes dont quatre découvertes par Fage et ses collègues. Les plus anciennes peintures remonteraient à 50 000, voire 52 000 BP... (Revue Nature)... bien plus anciennes que celles de la grotte Chauvet-Pont-d'Arc, 36 000 BP.

 

> 9 novembre 2018,  un chantier de fouilles dans le centre d'Angoulème a révélé une occupation datant de 14 000 BP, s'étendant sur 4 000 ans ; à cette époque le climat passait du froid au tempéré. De nombreuses pointes de silex ont été retrouvées ainsi que des emmanchements...

 

> janvier 2018, découverte du plus vieux Homo sapiens hors d'Afrique ? Une mandibule datée d'environ -180 000 ans a été trouvée sur les pentes du Mont Carmel en Israël. Des ossements humains avaient déjà été trouvés dans la même région et datés -90 000 et -120 000 ans ; cela double presque l'ancienneté des premières migrations hors d'Afrique, et cela signifie aussi que les périodes d'interaction avec les autres représentants du genre Homo qui étaient déjà hors d'Afrique ont été bien plus longues qu'on le croyait.

 

> fin décembre 2017, une photo de la "Vénus de Willendorf" (conservée au Musée d'Histoire Naturelle de Vienne en Autriche), a été censurée par Facebook ! Pudibonderie ou bêtise ? Non !  les deux mon capitaine !

 

> juin 2017 en Bulgarie, des scientifiques recherchent des traces d'un des plus vieux ancêtres de l'homme qui y aurait vécu il y a 7 millions d'années dans un paysage de savane parcourue par des girafes... Le Græcopithèque pourrait donc être le plus ancien pré-humain connu... mieux que Toumaï en Afrique !


> fin avril 2017 à St-Péray (Ardèche)...

au cours de travaux de terrassement dans une propriété privée, ont été découverts un fémur et un humérus de mammouth laineux datant de 20 000 BP.

Dans ce secteur, des traces de cet animal avaient déjà été découverts aux 15ème et 17ème siècles à St-Péray (Ardèche) et près de Romans (Drôme). Puis en 1938, des défenses et mâchoires. En 1979 encore des dents à Soyons (Ardèche), non loin de Valence (Drôme). Et encore à Soyons en 1985, les restes d'un mammouth. Un musée a été créé à Soyons pour présenter ces trouvailles.

> voir Soyons  au répertoire "Musées, Sites, Parcs"

 

> avril 2017 : Le peuplement humain de l'Amérique remonterait à 130 000 ans au lieu de 15 000 ans comme reconnu jusqu'à maintenant. Des traces d'outils en pierre sur des ossements d'un mastodonte datés de 130 000 ans dans la zone archéologique de Ceruti, aux environs de San Diégo en Californie, attesteraient donc de la présence d'une espèce du genre Homo à cette époque. Il reste à la rechercher et l'identifier...

 

> En 2016, en Ile-de-France, à quelques centaines de mètres des pistes de l’aéroport de Roissy,  les archéologues ont mis au jour les os d’un mammouth qui gisaient là depuis plus de 20 000 ans.

> à l'origine de l'ouverture d'un musée en 2020 à LOUVRES 95380 et d'une exposition itinérante  Un temps de mammouth, portrait d'un géant disparu  conçue par Archéa (Archéologie en Pays de France).

 

> en 2014, la mise au jour au Portugal d'un crâne d'hominidé vieux de 400 000 ans pourrait aider à élucider l'évolution des ancêtres des humains en Europe. Cette découverte pourrait également permettre de comprendre l'origine des Néandertaliens, ces cousins de l'homme disparus il y a environ 30 000 ans.

Il s'agit du plus ancien crâne fossilisé d'hominidé trouvé dans la péninsule ibérique, ce "qui marque une contribution importante à la compréhension de l'évolution humaine pendant la période dite du Pléistocène moyen en Europe et notamment sur l'origine des Néandertaliens".

Avant cela, l'histoire de l'évolution des ancêtres des humains en Europe pendant cette période était très controversée en raison de la rareté et de la datation incertaine des fossiles qui allait de 200 000 à plus de 400 000 ans.

Un ancêtre de Néandertal ?

L'âge de ce crâne a pu être établi plus précisément grâce à la datation des sédiments et stalagmites dans lesquels il était piégé. "Ce nouveau fossile est très intéressant car cette région d'Europe est cruciale pour comprendre les origines et l'évolution de l'homme de Néandertal", explique Rolf Quam, professeur adjoint d'anthropologie à l'université Binghamton (New York), l'un des co-auteurs de cette découverte.

La raison ? Trouvé en 2014 sur le site d'Aroeira (Portugal), ce crâne partage en effet des traits anatomiques avec d'autres fossiles de la même période découverts dans le nord de l'Espagne, dans le sud de la France et en Italie. Des traits morphologiques typiques de ce qui paraît être un ancêtre de l'homme de Néandertal, dont notamment un épaississement osseux prononcé au niveau des sourcils.

Cette découverte "accroît la diversité anatomique de la collection de fossiles d'hominidés de cette période en Europe, suggérant que des populations montraient différentes combinaisons de caractéristiques morphologiques".

 

> révélée le 10 septembre 2015, la découverte en octobre 2013 d'ossements d'une ancienne espèce humaine inconnue dans une grotte d'Afrique du Sud : 1500 ossements, provenant d'une quinzaine d'hominidés de tous âges, ont été mis au jour dans une grotte profonde, difficile d'accès, à Rising Star près de Johannesburg, sur un site déjà très riche en découvertes archéologiques. Cette nouvelle espèce a été classée dans le genre Homo (Homo Naledi) : elle présente des caractéristiques physiques d'australopithèques et d'hommes anciens mais surtout d'hommes plus évolués. Son cerveau avait la taille d'une orange, sa taille moyenne était de 1.50 mètre et son poids moyen de 45 kilos. Ses mains laissent supposer qu'il pouvait manier des outils et ses pieds sont quasiment identiques à ceux des hommes modernes, il était donc parfaitement bipède. La présence d'ossements dans une grotte très difficile d'accès, (il faut ramper dans un étroit tunnel sans trace d'effondrement), fait envisager un lieu de sépultures. la datation est en cours... (entre 2 et 3 MA BP).

 

> en février 2015, révélation de la découverte d'une moitié de mandibule d'un hominidé près de Ledi Geraru,  en Éthiopie, daté de 2 500 000 ans. Nommé LD 350-1, ce pourrait être le fameux "chaînon manquant" hominidé qui devrait marquer la séparation entre les australopithèques et les homininés, ces derniers évoluant vers le genre Homo...

 

> en janvier 2014, l'analyse du génome d'un chasseur-cueilleur, qui a vécu en Espagne il y a 7 000 ans, permet de reconstituer son apparence ; une photo montre un visage à la peau sombre mais la nuance exacte ne peut être déterminée. Le génome révèle aussi que l'homme devait être intolérant au lactose et devait mal digérer les féculents ce qui confirme que des adaptations ont dû se faire lors du passage de l'économie de chasse-cueillette à celle d'agriculture-élevage au Néolithique 2 000 ans plus tard... 

 

> en 2014, découverte à Diros, tout au sud de la péninsule du Péloponèse (sud de la Grèce), de la sépulture d'un jeune homme et d'une jeune femme qui ont vécu vers 3 800 ans avant J.C. (5 800 BP) selon la datation au carbone 14. Ils ont été enterrés enlacés "en cuillères". Ce genre de sépulture est très rare. D'autres tombes ont été découvertes : des dizaines de personnes, un enfant, un fœtus, un ossuaire...

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       • Articles et dossiers dans les magazines et revues

 

> Manifeste du Muséum, n°2 :  Migrations,  essai collectif

coéd. Reliefs / Muséum National d'Histoire Naturelle -11/2018

11x18cm -82p.  (41 en français, 41 en anglais).

>éd>  Tout le monde, et depuis toujours, migre sur notre planète : animaux, végétaux, humains. C'est une réalité vitale. La mobilité est indispensable au maintien de la vie sur Terre afin de garantir une diversité génétique essentielle à la pérénité des espèces.

Des mouvements incessants et multiples. Il y a 1,8 million d'années, les plus anciens de nos ancêtres ont quitté l'Afrique pour l'Eurasie. Depuis, les mouvements humains ont été incessants et multiples, jusqu'à la sédentarisation des chasseurs-cueilleurs, il y a environ 10 000 ans.

Les déplacements concernent toutes les espèces, toutes les époques, et sont rarement pacifiques. Les végétaux luttent entre eux pour accéder à l'espace et à la lumière ; les animaux pour leur territoire et les ressources alimentaires. La compétition, elle aussi, est inhérente au vivant : c'est le "struggle for life" de Darwin.

 

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La grande famille des chiens   85min

Réalisation : Gavin Maxwell et Nia Roberts

Prod. BBC Studios pour France Télévisions, BBC et PBS.  2023

 

La domestication du chien est intervenue au début du Paléolithique supérieur (de -45 000 à -12 000 ans). Une étude suédoise de 2015 a pu préciser la date de divergence entre le loup et le chien, qui serait intervenue il y a au moins 27 000 ans. Une trace d’adolescent et de canidé, semblant marcher côte à côte, a même été retrouvée dans la grotte Chauvet. Mais, pour le moment, les scientifiques ne peuvent encore affirmer s’il s’agit d’un chien.

 

Les canidés sont une famille de mammifères carnivores (pour la plupart) ; d’une diversité exceptionnelle, elle compte 37 espèces différentes, dont les loups, (et donc les chiens, puisque tous les chiens sont issus du loup), les chacals, les renards, les lycaons, les dholes, les fennecs, les dingos.

 

Ces carnivores sont les plus répandus sur la planète dont ils ont conquis presque tous les milieux, du pôle Nord glacial au désert caniculaire, des montagnes et des forêts, et jusqu'au cœur de nos villes.

 

Leur incroyable succès évolutif depuis la Préhistoire est dû à la force du groupe, à l'instinct de chasse et à une capacité d'adaptation exceptionnelle qui leur ont permis de survivre envers et contre tout. Ils ont parfois développé des comportements étranges, comme ces lycaons qui éternuent, ce loup à crinière qui mange des fruits et ce renard chenu qui est insectivore…


Le loup arctique est le plus redoutable et le plus majestueux de tous les canidés. Il règne en maître sur la toundra. Pour affronter le froid, il compte sur la solidarité du clan et a su développer des capacités hors normes. Il peut parcourir jusqu’à 65 kilomètres et parfois jeûner plus de deux semaines.


Le renard arctique est tout aussi adapté aux conditions extrêmes du Grand Nord. Mais, contrairement au loup, il ne peut compter que sur lui-même pour survivre, et c’est un chasseur solitaire. Doté d’un flair et d’une ouïe hors pair, il sait localiser des proies sous l’épais manteau de neige, et notamment les lemmings. Sa fourrure l’aide à lutter contre la morsure du froid et lui sert de camouflage.


Le fennec peuple les dunes du Sahara dont il est capable d’affronter les chaleurs extrêmes. Ses immenses oreilles agissent comme une centrale d’air conditionné et régulent la température de son corps. Sa physiologie est tellement adaptée au désert qu’il peut se passer de boire et s’hydrate uniquement grâce son alimentation.


Malgré leur ingéniosité et leur adaptabilité, de nombreux canidés sont aujourd’hui menacés d’extinction, comme le loup d’Éthiopie ou le renard du Brésil. Leurs habitats ne cessent de se réduire au profit des terres de cultures.

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1  20 000 BP..et d'un fricain dere not époque



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